LE PARADOXE AMERICAIN !


Ils sont fous ces ricains pour plagier notre ami Obélix. Guillaume de Tastes, vigneron et négociant dans le bordelais, vient de se voir refuser la commercialisation de son vin (Château Haut Gay- Bordeaux Supérieur) sur le marché américain. Motif : incitation à la débauche. Rien que ça ! Le coupable : Charles BAUDELAIRE et les huit vers suivant, extraits des Fleurs du Mal, que le vigneron voulait apposer sur l’étiquette du millésime 2007.


« Un soir, l'âme du vin chantait dans les bouteilles/Homme, vers toi je pousse, ô cher déshérité/Sous ma prison de verre et mes cires vermeilles/Un chant plein de lumière et de fraternité./Puis, en toi je tomberai, végétale ambroisie/Grain précieux jeté par l'éternel Semeur/Pour que de notre amour naisse la poésie/Qui jaillira vers Dieu comme une rare fleur. »

Mon Dieu comme c’est torride. Comme cela nous incite à la débauche. Et si un enfant tombait sur la bouteille oubliée sur la table. Quel choc ! Ah non c’est vrai en France, on appelle cela la culture. Au contraire chez nous, on la lui mettrait de force dans les mains, la bouteille (surtout si notre progéniture est mauvaise en français. On ne sait jamais dés fois que cela la motive, c’est la maîtresse qui nous remercierait).

Remarquez nous ne sommes pas à l’abri pour autant vu les têtes bien pensantes qui nous gouvernent. Et comme le dit Guillaume de Tastes :

« À la réflexion, cette décision américaine ne m'étonne pas, le pays est comme cela. Le seul autre marché capable d'une telle sanction me semble la France ».

Mince alors ! Mais que fait la police ?

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