VIN DE COOPERATIVE ! OUI ET ALORS ?


Il est des jours comme ça, où sans le faire exprès, tout simplement en choisissant une bouteille de vin au supermarché, juste parce que ceux de la cave doivent encore dormir tranquille, qu’on ouvre une page d’histoire, et que l’on fasse remonter quelques souvenirs. Le coupable si je puis dire, est le VIN D’UNE NUIT 2006 de la cave coopérative de SAINT SATURNIN (appellation Coteaux du Languedoc - Grenache 30%, Syrah 20%, Cinsault 20%, Carignan 30%).

Ce vin était servi à l’époque (temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître…) sur le paquebot FRANCE (source : parentale). Bref en présentant la bouteille, j’apprends que ce vin était un vin fortement apprécié de mon grand père. Donc pas une découverte pour la famille. Zut moi qui étais persuadé de mon effet ;-)

« L'origine du "VIN D’UNE NUIT"
Elle est liée au concept même du produit : les cuves étaient remplies la journée, pour être décuvées le lendemain; afin de pouvoir rentrer la récolte à venir. Cette technique donnait des vins très légers que l'on nommait vins d'une nuit. »

Bon on le goûte ce vin !

Jolie robe tirant sur le pourpre. Le nez est plein de fruits : cerise, framboise, voire quelques petites notes de cacao. La bouche est gourmande et nous donne l’impression de croquer les fruits à pleines dents. Joliment équilibré, le VIN D’UNE NUIT est un vin bien fait qui donnerait des complexes à des bouteilles plus chères. Vin parfait pour les petits repas entre amis.

Restons dans la même cave (COOPERATIVE DE SAINT SATURNIN) pour découvrir LUCIAN BLANC toujours en appellation COTEAUX DU LANGUEDOC (Grenache 60%, Marsanne 20%, Bourboulenc 20%)


J’ai découvert avec ce vin, les subtilités du grenache blanc que je ne connaissais pas encore. Jolie robe jaune or, LUCIAN propose un nez en plein sur les agrumes. En insistant (mais très légèrement) on perçoit des aromes de miel. Miel que l’on retrouve véritablement en fin de bouche. Gras, soyeux, ce vin ouvert à l’apéritif, vous taquine les papilles et présente un fort goût de « reviens-y ».

A la votre :-)

AOC MINERVOIS LA PRADE MARI : LE CHANT DE L’OLIVIER


Après une journée de M@%#E comme il en existe de temps en temps, le soir venu, il fallait absolument se remonter le moral. En plus les Grands Froids reviennent et moi le froid, ben j’aime pas ! Alors oui j’ai la chance d’habiter le Sud Ouest, mais en dessous de 15° pour moi c’est l’hiver. Je ne suis toujours pas habitué et n’y mets d’ailleurs aucune bonne volonté.

Qu’est-ce qu’on mange ce soir ? Et demain ? Bon ben ce serra pour ce soir. Allez Zou un petit tour à la cave. Pas très difficile, j’ai juste à me retourner, me baisser et attraper le flacon qui m’intéresse. Eh oui pas de véritable cave sous la main. La vraie, se trouve à 350 km de là, chez les parents où dorment mes précieux trésors. Heureusement diront les mauvaises langues !

Mais revenons à notre bouteille.

Pour ce soir et suite à une décision unilatérale (c'est-à-dire moi-même) nous allons goûter (encorrrre diront certains ;-) un minervois qui m’était absolument inconnu il y a encore quelques jours. Vive les Foires aux vins et leur possibilité d’essayer à moindre coût certains producteurs (on n’a pas toujours la chance de passer ses weekends dans les vignes).



DOMAINE LA PRADE MARI cuvée « Le chant de l’Olivier » 2006 (40% SYRAH – 40% GRENACHE – 20% CARIGNAN).

Comme la décision de déguster ce vin est tardive, le vin n’est carafé qu’une ½ heure avant. La robe est magnifique et tire sur le grenache.

Le nez est agréable et présente des arômes très prononcés de cassis confiturés, avec un soupçon de vanille. Belles notes de pruneaux également. La Syrah se présente à nous avec ce petit côté épicé que j’apprécie chez ce cépage.

La bouche nous confirme ce côté poivré. Avec une attaque franche, ce vin vous tapisse la bouche telle un feu d’artifice qui explose. On a l’impression de pouvoir croquer le vin. Joli équilibre entre acidité et tanin. Quelques notes de pains d’épices sur le finale mais comme je suis le seul à le percevoir, je me trompe peut être ;-)

Quand je pense que certains ne jurent que par les Bordeaux. Tant pis pour eux. ;-)

LE PARADOXE AMERICAIN !


Ils sont fous ces ricains pour plagier notre ami Obélix. Guillaume de Tastes, vigneron et négociant dans le bordelais, vient de se voir refuser la commercialisation de son vin (Château Haut Gay- Bordeaux Supérieur) sur le marché américain. Motif : incitation à la débauche. Rien que ça ! Le coupable : Charles BAUDELAIRE et les huit vers suivant, extraits des Fleurs du Mal, que le vigneron voulait apposer sur l’étiquette du millésime 2007.


« Un soir, l'âme du vin chantait dans les bouteilles/Homme, vers toi je pousse, ô cher déshérité/Sous ma prison de verre et mes cires vermeilles/Un chant plein de lumière et de fraternité./Puis, en toi je tomberai, végétale ambroisie/Grain précieux jeté par l'éternel Semeur/Pour que de notre amour naisse la poésie/Qui jaillira vers Dieu comme une rare fleur. »

Mon Dieu comme c’est torride. Comme cela nous incite à la débauche. Et si un enfant tombait sur la bouteille oubliée sur la table. Quel choc ! Ah non c’est vrai en France, on appelle cela la culture. Au contraire chez nous, on la lui mettrait de force dans les mains, la bouteille (surtout si notre progéniture est mauvaise en français. On ne sait jamais dés fois que cela la motive, c’est la maîtresse qui nous remercierait).

Remarquez nous ne sommes pas à l’abri pour autant vu les têtes bien pensantes qui nous gouvernent. Et comme le dit Guillaume de Tastes :

« À la réflexion, cette décision américaine ne m'étonne pas, le pays est comme cela. Le seul autre marché capable d'une telle sanction me semble la France ».

Mince alors ! Mais que fait la police ?

LES CREISSES 2004 - Vin de Pays d'Oc


Depuis le temps qu’il me faisait de l’œil, j’ai enfin succombé à la tentation. C'est décidé ce VDP d'OC Les Creisses 2004 élaboré par Philippe CHESNELONG (34290 VALROS) sera dans mon verre ce soir.

Robe : Grenat, tirant vers le noir. Belles jambes. J'en salive d'avance !

Nez : Alors là mes enfants, on part en voyage. Nez marqué par les fruits noirs (cerises mures, mûres). Cela me fait penser au Kirsch. Mais il y a autre chose. Ma compagne me dit : "ce nez a du sucre, ça me fait penser à la vanille". La vanille ! Non mais effectivement il y quelque chose comme ça. On cherche, ouvrons un bocal de vanille fraîche...Non ça y ressemble mais ce n’est pas ça ! Je pense au bois mouillé, peut être un soupçon de cannelle, voire de bois bandé. Je sais ça veut rien dire mais goûter un rhum du pays au bois bandé et vous verrez on y trouve le même parfum.

Peut être aussi de caramel. Comme diraient les copains du bureau c'est à "faire pipi partout". J'y reviens, et là j'y trouve aussi de jolies notes de poivre.

La bouche me confirme le côté poivré. Surtout en fin de bouche. Que du bonheur ! Bel équilibre, long en bouche (oh oui ce vin marque son territoire).

Allez on fait le test du verre vide depuis au moins une demi heure : Et là, surprise : effectivement on retrouve la vanille bien marquée, des notes d'épices et un je ne sais quoi qui me fait encore penser au Antilles. Pas la cannelle. Argh je l'ai sur le bout de la langue mais pas moyen de définir cette sensation.

Pas grave. Ce vin m'a séduit. Allez y, foncez, volez chez votre caviste lui demander ce pur bijou de notre magnifique Languedoc.

Journée « RANDONNEE DES VENDANGES » à Pauillac


Une fois n’est pas coutume j’ai décidé de faire un petit peu de sport lors du weekend dernier. Du sport oui, mais associé au monde du vin : On ne se refait pas ;-) En cherchant sur le web, je découvre une journée pédestre (6 Km, pas le fût à boire) dans les vignes du Médoc avec halte pique-nique au château FONBADET. Ne connaissant que très peu les châteaux du coin (à part les Grands Crus évidemment), je franchis le pas.

Départ : 10h30 depuis la Maison du Tourisme et du Vin de Pauillac. Bon là on commence à s’inquiéter. L’ensemble des participants est équipé façon « je m’en vais grimper le Kilimandjaro ». Euhhhh on est bien au bon endroit ? Parce que nous c’est plutôt basket, teeshirt et jaja dans le sac (ben faut pas se laisser abattre). La marche est encadrée par un guide conférencier (au demeurant fort sympathique) et des pauses commentaires sont prévues tout le long du parcours sur l’histoire de l’estuaire, du vignoble, des châteaux (Château Lynch Bages, Mouton Rothschild, Château Latour, etc.).



Mais Petit plus de la ballade : une participation à la coupe des raisins, et visite des chais en pleine vendange assurée par la « châtelaine » en personne du château FONBADET : Pascale PEYRONIE (Photo de gauche et ci-dessous). Oups je ne devrais pas employer ce terme de châtelaine, car je vais me faire taper sur les doigts. Sacré personnage que Pascal PEYRONIE, loin, très loin de l’image que l’on peut se faire d’une femme au commande d’un château.

Elle est partout et participe à tout : vendange, tri sélectif à la table, surveillance des 1er jus, vinification, assemblage (Pascale parle de peintre devant sa palette de couleur pour définir l’assemblage des différents cépages), élevage, dégustation client et commercialisation.

Nous sommes reçus de fort belle manière. L’accueil est sympathique, bon enfant, et Pascale est d’une disponibilité impressionnante (nous sommes quand même en pleine vendange). Après avoir coupé quelques grappes de Cabernet Sauvignon (les Merlots et Cabernets francs étant déjà vendangés), effectué le tri de notre récolte, nous passons à la dégustation du moult.

A ce moment nous prenons pleine conscience de la qualité de ce millésime. Faudra que j’en réserve en primeur me dis-je ! Le temps de discuter 5 minutes de l’émission « Envoyé spécial » et d’expliquer que non, les vignerons ne sont pas des empoisonneurs, et nous voilà à la dégustation du millésime 2004.

Château FONBADET 2004 AOC PAUILLAC

Doté d’une jolie robe rouge rubis, le vin présente des arômes explosifs de fruits rouges mûrs (qui me rappellent les paroles de Pascale PEYRONIE : « Ici on recherche en 1er le fruit »), de cacao, de sous bois. En bouche on retrouve nos fruits. La bouche est droite et équilibrée, marquée quand même par des tanins (astringence) biens présents et une pointe d’acidité en fin de bouche. Demande à s’arrondir encore quelques années.

Pendant la dégustation, on apprend que depuis 2007 l’œnologue conseil est Eric BOISSENOT, celui-là même qui travaille entre autre aux destinées de Château Latour et Château Margaux. Rien que ça ;-)


Il est l’heure de remercier Pascale PEYRONIE (oui un grand merci pour votre temps) et de reprendre la marche, en plein sur la digestion. Rude ! Dernière halte au village des saveurs et du vin de BAGES. Ce village rénové entièrement par M. Jean Michel CAZES (propriétaire entre autres des Château Lynch-Bages et Château Ormes de Pez) pour faire revivre les souvenirs de son enfance, nous plonge dans une atmosphère bizarre. (vue du château)

J’ai l’impression de rentrer dans un décor de cinéma californien. Rien ne fait vrai. Tout est neuf, propre, désinfecté…. Assez désagréable comme sensation. Saluons quand même l’initiative qui tend à faire revivre nos villages d’antan.

Allez la journée est terminée. Enfin pas tout à fait. Histoire de s’en mettre encore un peu plein les yeux, le retour sur Bordeaux se fera par la célèbre route des Châteaux, sans oublier une petite halte au Leclerc du coin, foire aux vins oblige. Que du bonheur. !!!



Cabernet Sauvignon bien mûr.

Le ROUGE de l’AZEROLLE 2006


« Vous connaissez ça ? Vous qui aimez les vins du Languedoc (sur Bordeaux ce n’est pas commun) ! Vous verrez c’est sur le fruit, assez facile à boire, bon rapport qualité prix.» Tiens ! Connais pas ! AOC MINERVOIS, environ 6€, Vais-je me laisse tenter. En général mon caviste est de bon conseil. Je prends !

De retour à la maison, je vais vite sur le web essayer de glaner quelques informations sur le vin et le producteur. Déception. A part un exportateur de vins du Languedoc, et un site de vente de vins, en construction (le site, pas les vins ;-)), pas grand-chose à se mettre sous la dent. Je trouve bien quelques informations sur le site LPV mais sur la grande cuvée du domaine (le Clos de l’Azerolle) et non sur mon ROUGE de l’AZEROLLE. Pas grave, en déroulant le forum, les vins du domaine semblent quand même se tenir.

Appellation : AOC MINERVOIS

Elaboré par Raymond JULIEN, propriétaire récoltant à château MIRAUSSE (BADENS – 11800 – pas loin de Carcassonne)
13,5%vol.
Cépage : 100% Cinsault
La robe est Rouge claire. Un nez de sous bois, aux notes de fruits rouges prononcés, voir de fraises Tagada, marqué d’un fond légèrement épicé et sensiblement poivré (mais trés faiblement). La bouche est marquée par l’alcool. Beaucoup d’astringence, peu d’acidité. Le final est frais mais nous laisse un sentiment de manque. Malgré tout, cela reste un vin « plaisir », un vin de bon vivant. Je pense que le vigneron demande à être rencontré.

Le vin est il toujours un produit naturel ? (Envoyé spécial du 01/10/09 - France 2)


Mon Dieu ! Que penser d’un tel reportage à une heure de pleine écoute. Pourtant le sujet était bon. J’avais d’ailleurs bloqué la date et l'heure dans mon agenda. Et hier soir il n’était pas question de quitter le bureau tard.

Pourtant quelle déception !

Le seul mot qui m’est venu est : SCANDALEUX !

Comment peut-on prétendre que le terroir du vin n’est en aucune façon responsable du goût du vin. Que seuls les pesticides apportent de la personnalité au vin. Que la levure est un pesticide dangereux, (d’ailleurs va falloir que j’arrête de manger du pain), en résumé que nos vignerons sont des empoisonneurs en puissance.

Bien sûr, comme dans tous les domaines, la viticulture cache certains margoulins, plus aptes à vous faire passer des vessies pour des lanternes, qu’à faire du bon vin. Mais pour quelques uns, combiens de travailleurs acharnés, passionnés, véritables artistes dans leur métier, nous proposent des produits d’excellentes qualités.

Alors bien évidemment, je suis contre les pesticides dans les vignes, mais comment maîtriser la fabrication de son vin sans levure (qui au passage je le rappelle, est un produit naturel « vivant » et non un pesticide), sans SO2 qui permet quand même la stabilisation du vin dans le temps … Je n’ai on s’en doute rien contre les vins labellisés BIO. Mais plus que de BIO je préfère quant à moi, parler d’agriculture raisonnée. Et oui ! Il faut encourager cette dernière.

Même si pour ma part, le seul « vrai » vin BIO que je connaisse s’appelle le VINAIGRE.

Alors qu’est-ce qui est passé par la tête de ces journalistes ? Pourquoi n’avoir montré qu’une seule vision du monde viticole ? A creuser un peu, on pourrait même croire que le reportage à été commandité par la ligue anti-alcool. Je vous l’accorde c’est un raccourci bien rapide. Mais quand même !

A bon entendeur.

CROZES HERMITAGE Maison M. CHAPOUTIER 2006


Achetées lors de la foire aux vins Leclerc de l’année dernière (2008), j’avais hâte de découvrir le bien fondé de mon investissement (6 bouteilles au prix de 9.90 €/blle). Surtout qu’à mon retour et après quelques recherches sur le Net, je découvre que l’étiquette est une étiquette dédiée aux grandes surfaces. Cela m’est d’ailleurs confirmé par mail, par la Maison CHAPOUTIER qui m’explique que ce vin peut être rapproché du Crozes Hermitage « Petite Ruche ». Rapproché ? Cela veut il dire que le vin n’est pas le même ? Enfin ne soyons pas trop inquiet. M. CHAPOUTIER est une maison sérieuse, produisant des vins non moins reconnus.  Bref j’attendais cette dégustation avec impatience ! Et hier l’occasion m’en était donnée, sur un excellent poulet fermier accompagné de pommes sautées.

Carafage : ½ heure avant. Là je suis sceptique quant a la valeur ajoutée de ce dernier.
Robe : La robe est légèrement violacée.
Nez : Arôme de sous bois et de fruits rouges certains. On est bien sur le fruit. En insistant un peu on perçoit des arômes de cassis et de framboise. Peut être même de cerise. Quoique cela dépende de chacun. Si je ne savais pas que nous étions sur de la syrah, je me serais fait avoir en penchant pour un beaujolais. Preuve que le fruit est bien présent ? Sûrement !!!
Bouche : On retrouve bien nos fruits rouges. Le vin est plaisant mais ne reste pas en bouche. Aucune longueur à mon sens. Bref un final fruité, équilibré mais loin, très loin des derniers Crozes Hermitage que j’ai pu déguster.

Je ne suis pas certain que ce 2006 en ait encore sous le pied. On va lui donner encore un an et on testera.

Conclusion : Fortement déçu par mon achat. Vin correct mais aucunement à l'image des vins de M. CHAPOUTIER.

Et si c'était vrai ? De la villageoise à volonté ....




Et bien non ! N'en déplaise à certains, ce gadget n'existe pas.

Il s'agit en fait d'un buzz marketing pour le site 1jour1vin, site de vente en direct des domaines. Dommage, imaginez votre vin préféré, à disposition directement depuis votre ordinateur. Vous choisissez la région, la couleur, le domaine, et hop le tour est joué. Comme dirait ma fille : MDR.

Voyage en bourgogne pendant l'été 09 : Jour 1 : Mauvaises surprises



Une fois n'est pas coutume, nous voilà mon amie et moi seules pendant une semaine au pays du Pinot Noir.
Mais par où commencer. Etant néophytes en la matière, nous décidons de commencer par quelquechose de facilement apréhendable : Le château de Meursault et le château de Pommard.

Côté batisse à Meursault, rien à dire ! Tout simplement magnifique. Même si pour le coup on s'imagine plus en bordelais qu'en terre bourguignonne. Les caves elles, sont superbes. On peut y stocker jusqu'à 700 000 bouteilles.


Côté dégustation par contre et malgrès un accueil agréable, on reste sur sa faim en terme de conseils et d'anecdotes sur les vins tastés. Pour  15 "malheureux" euros, nous avons droit à une dégustation de 7 vins du domaine. En prime, pour nous récompenser de notre obole, nous pouvons conserver le verre de dégustation INAO. Généreux ! Toutefois, même si nous devinons quand même un travail sérieux et que nous nous laissons séduire  notamment par un Volnay 1er Cru ( peut être à cause de son côté tannique qui nous rappelle encore un peu les ST Emilions. 45 euros la bouteille tout de même :-) ), cela nous semble quand même trés commerciale comme visite.


Cela dit, soyons honnète. Nous ne regretons pas notre visite. Mais la prochaine fois, nous attendrons celles auprès de petits producteurs pour faire nos emplettes. Bref, si vous en avez l'occasion, ne vous privez pas de la visite, surtout pour les caves, mais laissez votre porte monnaie dans la voiture.

Le château de Pommard.
Ici nous changeons d'univers. Nous rentrons sans nous en douter dans le monde redoutable de la vente "forcée".  Un prix sensiblement plus élevé qu'à Meursault : 17 euros, mais ici pas de verre offert. Et surtout un guide commercialement redoutable pour des amateurs tels que nous. Faut dire qu'en bourgogne nous n'y connaissons pas grand chose. Plus habitués aux bordeaux, côtes du rhône et vins du Languedoc, nous ne savons pas vraiment identifier un bon pommard d'un pommard moyen. Surtout en appelation village. Bien sûr le vin est correct.. Mais à plus de 40 euros la bouteille, ya de quoi y réfléchir à 2 fois.
Et pourtant sous la pression du vendeur ( oui nous sommes faibles) qui nous en donne pour notre argent : "Allez je vois bien que vous êtes intéressés. Pour vous aider, je vous offre un magnum 2001, 2 Meursaults blancs et 6 verres (tiens finalement nous les aurons nos verres). C'est honnête !?!"  Nous craquons !

Bref pensant faire une affaire, nous voilà avec 12 bouteilles de Grand Vin de Château de Pommard : .6 en 2003 et  6 en 2006.  Et une joli dette jusqu'à la fin de l'année.


Heureusement, pour nous consoler, il nous reste la visite de l'exposition DALI. Superbe. Animée par une guide passionnée, nous allons pouvoir pénétrer un tout petit peu le monde de l'artiste. Merci ....